Ministre de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mazzour a déclaré que toutes les administrations, collectivités territoriales, institutions publiques et privées sont tenues d’utiliser la langue arabe ou la langue amazighe en tant que langues officielles dans toutes leurs correspondances, contrats, transactions, activités et documents émis.
La ministre a précisé, dans une réponse écrite à une question parlementaire, que l’obligation d’utiliser la langue arabe en tant que langue officielle par l’administration et autres institutions publiques et privées ne se fonde pas seulement sur les dispositions de l’article cinq de la Constitution, mais également sur une décision judiciaire rendue par l’administration de Rabat, qui a statué sur l’illégalité de l’utilisation de la langue française par l’administration marocaine, et dont la Cour d’Appel a confirmé la validité.
Mazzour a présenté une publication du Premier Ministre, publiée en octobre 2018, qui impose aux administrations publiques, aux collectivités territoriales et aux institutions publiques d’utiliser la langue arabe ou la langue amazighe, ou les deux, dans toutes leurs transactions, qu’elles soient internes ou destinées au public.