La section régionale de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) à Tiznit a tiré la sonnette d’alarme concernant la transformation de la capitale de l’argent en un terrain fertile pour la prolifération des chiens errants, face à ce qu’elle qualifie d’« incapacité du conseil communal de la ville et des autorités publiques à lutter contre ce phénomène, qui est devenu source de préoccupation pour les habitants de la ville et ses visiteurs. »
Dans un communiqué, la section régionale a précisé que les chiens errants entravent la circulation dans la ville, se déplaçant en groupes qui suscitent la peur, particulièrement parmi les femmes, les enfants et les motocyclistes. Elle appelle à une intervention urgente pour faire face à ce phénomène et à la mise en œuvre de nouvelles méthodes pour éloigner ces animaux des zones résidentielles.
Les défenseurs des droits humains à Tiznit ont rappelé plusieurs incidents ayant eu lieu dans la ville, dont le dernier en date : une fillette de neuf ans a été poursuivie par un groupe de chiens agressifs à la sortie de son établissement scolaire, le vendredi 8 novembre 2024, avant que sa famille n’intervienne pour la sauver. Cet incident lui a causé un traumatisme.
La section régionale de l’AMDH a également affirmé avoir reçu plusieurs vidéos montrant des chiens errants se déplaçant librement dans divers quartiers, de jour comme de nuit, ce qui a conduit les habitants de ces zones à limiter leurs déplacements, surtout la nuit.
En conséquence, l’Association Marocaine des Droits Humains à Tiznit a exhorté le conseil communal et les autorités locales à « assumer leur responsabilité pour mettre fin à cette menace », en demandant de « fournir les équipements et outils logistiques nécessaires pour capturer les chiens errants et organiser des patrouilles dans la ville afin de préserver la sécurité physique des citoyens et des citoyennes. »