Le lancement de ce méga projet de voix express Tiznit-Dakhla, de 10 MMDH d’invetissemnt, a pour objectif de renforcer la connectivité entre le Centre du royaume et les provinces du Sud. Cependant, l’impact du projet reste incertain pour certaines zones rurales, le cas de Lakhssas
Le vendredi 10 janvier 2025, la dernière partie de la voie express Tiznit –Dakhla a été ouverte à la circulation et qui relie la ville de Tiznit à celle de Guelmim en passant par la province de Sidi Ifni longue de 114 kms.
Ce projet long de 1.055 km, lancé en 2015 par SM le Roi Mohammed V à l’occasion du 40ème anniversaire de la Marche verte, s’inscrit dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud. Ce méga projet « vise à doter les provinces du Sud d’un axe routier aux normes internationales et d’un haut degré de sécurité».
Le projet est réparti en trois grandes parties : l’axe Laayoune-Dakhla long de 500 km pour un coût d’environ 1 MMDH. Le deuxième long de 436 Km relie la ville de Laayoune à celle de Guelmim pour un coût global de 5 MMDH. Le dernier axe Tiznit-Guelmim de 114 Km ouvert ce vendredi 10 janvier.
Impact du projet sur certaines zones rurales
Avec l’ouverture du dernier tronçon de la route express Tiznit – Guelmim, de vives inquiétudes ont émergé quant à l’impact de ce projet sur l’activité commerciale dans les communes de Lakhssas dans la province de Sidi Ifni et de Bouizakarne dans la province de Guelmim suite à ce changement dans ce parcours commercial reliant le Centre du royaume et les provinces du Sud. Des acteurs locaux ont signalé que plusieurs moyens de transport, autocar et camions ont commencé de changer leurs itinéraires en direction de la nouvelle autoroute pour atteindre le sud profond du Maroc, ce qui a réduit le trafic dans les zones environnantes.
Les propriétaires des magasins, des cafés et restaurants ont exprimé leurs inquiétudes, à travers les réseaux sociaux, de changement parcours qui va entraîner une baisse significative de la fréquentation de ces établissements.
Des appels ont été lancé appel au Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun pour réfléchir à des solutions qui redonnent de l’activité économique à ces zones qu’ils qualifient de « marginalisées » afin d’atténuer ses conséquences de cette nouvelle express et garantissent une répartition plus équitable des retombées économiques en explorant des alternatives économiques qui renforcent le dynamisme commercial.