La Chambre de commerce, d’industrie et de services de Souss-Massa (CCIS-SM) a tenu, le 11 février 2025, une session ordinaire présidée par le président de la CCIS, M. Saïd Dor en présence du président de la région Souss-Massa, M. Karim Achengli, et M. Idriss Bouti, président de la Confédération générales des entreprises du Maroc (CGEM-Souss Massa) . A l’ordre de jour de cette session trois projets phares portés par le Conseil régional : le port sec, l’extension du port et la liaison maritime Agadir-Dakar.
A cette occasion, le Directeur des affaires économiques, sociales et de la coopération au Conseil régional de Souss-Massa, M. Yazid Ouahmane, a présenté les grandes lignes de ces projets futurs programmés au niveau de la région, notamment le port sec, un projet qui permettra de réduire et de faciliter les démarches administratives et la gestion des marchandises obligatoires. Ce projet qui coûtera 1,2 MMDH va permettre de créer 10 000 emplois, ainsi que de gérer 50 000 unités de chargement, selon M. Ouahmane.
Ouahmane a également évoqué le projet d’extension du complexe portuaire d’Agadir, une opération qui permettra d’augmenter la capacité d’accueil de 40 % pour un coût total estimé à 466 MDH. Il a précisé que le nouveau projet se divise en quatre axes principaux : 1) le troisième accès du port ; 2) la création d’une nouvelle station pétrolière. 3) la création d’une station polyvalente ; 4) l’extension des bassins du port.
Pour le troisième projet la ligne maritime reliant Agadir à Dakar, M. Ouahmane a confirmé que l’entreprise qui assurera cette ligne mettra à la disposition des usagers un certain nombre d’avantages, parmi lesquels un navire aux normes internationales pour le transport de tous les véhicules, conteneurs, équipements, une fois par semaine.
Lors des discussions, des propositions ont été avancées pour valoriser ces trois projets : la création de nouvelles zones logistiques, une connexion ferroviaire dans la région, ainsi que la liaison entre le port sec et le port d’Agadir et les zones logistiques.
Il a également été proposé de coordonner les efforts entre les différentes parties pour réussir les opérations logistiques, de miser sur la flexibilité des systèmes douaniers, d’adopter des systèmes numériques, de renforcer les systèmes de sécurité, ainsi que d’offrir des incitations aux entreprises utilisant le port, tout en veillant à une connexion fluide avec le port, au stockage intelligent et à la gestion intelligente des stocks.
Il a été question d’adopter la numérisation logistique et le suivi des conteneurs, de prévoir des systèmes de réservation à l’avance, de réduire les impacts environnementaux, d’adopter des énergies renouvelables et d’utiliser des camions électriques pour diminuer la pollution environnementale, tout en réfléchissant aux ressources humaines par le biais de la formation et en établissant des partenariats internationaux pour réussir les investissements internationaux.
Halimi Abdallah