Halimi Abdallah ([email protected])
Dans le cadre de ses activités culturelles, l’Institut Français d’Agadir (IFA) organise, le mardi 4 février 2025, une rencontre littéraire avec l’écrivain et peintre marocain Mahi Binebine autour de son 13ème roman « LA NUIT NOUS EMPORTERA » publié aux Ed. Laffont, 2025.
A 65 ans, l’auteur évoque l’attention d’un petit enfant frileux qui raconte la vie d’une mère courageuse, de son quotidien, de son intimité, « une femme qui se battait seule, qui affronte les misères du quotidien et qui mène la maison seule » pour venir aux besoins de ses enfants, pour réussir, d’où l’importance de cette œuvre dans la vie de l’auteur.
« Un roman compliqué à écrire, une œuvre shakespearienne », répétait Mahi, car il raconte l’histoire d’un enfant qui regarde à la télévision le coup d’état de 1971 et dont le frère Abdel, officier, y participe pour tuer le roi et un père fidèle au roi qui se cache dans un coin du palais. Depuis, la mère courageuse, infatigable, se déplaçait chaque jeudi de Marrakech vers Kenitra rendre visite à son fils ainé placé au bagne et un jour il disparait et plaçait à Tazmamarat. Et malgré ces moments difficiles, la mère travaillait dur pour « préserver l’équilibre d’une famille brisée ».
Cette journée sera marquée par un séance de signature avec l’écrivain Mahi BINEBINE de son dernier roman : « LA NUIT NOUS EMPORTERA ». Cet événement culturel est organisé par Tadesla Café Culturelle en partenariat avec l’Institut Français Agadir.
Mahi BINEBINE est né à Marrakech en 1959 puis s’installe à Paris en 1980 pour poursuivre ses études mathématiques, une matière qu’il a enseigné pendant huit ans en tant qu’enseignant.
En 1992, Mahi publie son premier roman « Le sommeil de l’esclave», il remporte ainsi son premier Prix littéraire : le Prix Méditerranée de littérature.
En 1994, il s’installe à New York avec ses toiles qui feront partie de la collection du Guggenheim Museum
Après cette expérience à l’étranger, Mahi décide de rentrer au pays, le Maroc, et rejoindre sa ville natale, Marrakech
Mahi a écrit treize roman, parmi lesquels « Les étoiles de Sidi Moumen », une œuvre adaptée au cinéma par le cinéaste Nabil Ayouch sous le titre « Les chevaux de Dieu » sorti en 2012, un film qui a pris le Prix « Un certain regard », du festival de Cannes édition 2012.