L’état actuel de la Faculté Polydisciplinaire d’Errachidia inaugurée en 2006 laisse beaucoup à désirer. Les décisions prises au fil du temps semblent manquer de cohérence et de vision à long terme, ce qui a eu un impact négatif sur divers aspects de la gouvernance. Les infrastructures sont en mauvais état, et certains équipements sont souvent obsolètes, les salles de classe sont surchargées et mal équipées, et les espaces communs manquent de modernité et de confort.
La présidence actuelle de l’Université Moulay Ismaïl envisage des mesures à court et à long terme pour moderniser et étendre le campus. L’objectif est de répondre aux demandes croissantes de la communauté universitaire de la région Drâa-Tafilalet et de garantir une expérience d’apprentissage de haute qualité.
Il est évident que d’importants investissements sont indispensables pour rendre l’établissement conforme aux normes actuelles. Dans ce contexte, la Présidence envisage la possibilité de diviser l’établissement en deux entités distinctes. Cette séparation permettrait de mieux cibler les besoins spécifiques de chaque domaine d’étude et d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles. Ainsi, un établissement pourrait se concentrer sur les sciences économiques et de gestion, tandis que l’autre se spécialiserait dans les sciences humaines et sociales. Une telle réorganisation permettrait également de mieux répondre aux attentes des étudiants et des enseignants, en offrant des infrastructures et des services plus adaptés à leurs besoins, apprend-on du Président de l’Université Moulay Ismaïl, Pr. Ahmed Mouchtachi qui, depuis sa nomination, a réellement multiplié les visites au site d’Errachidia de manière remarquable. Son approche novatrice et son engagement inébranlable envers l’amélioration constante ont attiré l’attention et suscité un intérêt croissant parmi les observateurs du domaine de l’enseignement supérieur.
Naturellement, cette initiative de scission de la Faculté Polydisciplinaire d’Errachidia serait confrontée à des défis, notamment en ce qui concerne la répartition des ressources financières et humaines, ainsi que la gestion administrative. Toutefois, une mise en œuvre réfléchie, avec le soutien de toutes les parties concernées, pourrait permettre de consolider l’offre universitaire et de positionner la région Drâa-Tafilalet en tant qu’acteur majeur dans le domaine de l’enseignement supérieur.