fr.Agadir 24/Saoudi El Amalki
Le club fanion de tout le sud marocain vient de changer de comité. L’équipe d’Amine Dor était « délogée » de son perchoir à coups d’harcèlement acerbe. Toutes les manières étaient quasiment bonnes de ce manège astreignant à contraindre l’ancien comité à jeter l’éponge.
Pour ce faire, il a fallu cadenasser les robinets des contribuables, enrager les ultras dans les rues et manigancer la discorde en son sein. Mission accomplie ! Enfin, la voie est libre pour les « revenants ».
Comme par enchantement, ces derniers sont illico traités de tous les égards ! Coup sur coup, ils sont reçus par les différents décideurs aussi bien régionaux que centraux pour témoigner de toutes les largesses à leur égard. Quelle aubaine pour un peloton qui d’une traite, se fait cerner tous les « éloges » ! On ne comprend plus rien à ce maudit sport dont le dessein est pratiquement manipulé par le bon vouloir d’influents qui peuvent à tous moments, compromettre le cours d’une destinée, sans nul recours à la conduite démocratique ! Alors qu’un groupe s’est vu adjuger les commandes dans les règles de l’art, lors d’une assemblée légale, on se payait le luxe de le renverser de manière prompte et illicite, sous prétexte de « dérapage sécuritaire », quoiqu’on se soit arrangé pour attiser la tension dans la voie publique.
Sachant que les limogés se sont engagés corps et âme, à assainir les rangs du club, amoindri par des dysfonctionnements, à travers une vision et un plan d’action des plus prometteurs. Pour des calculs extra-sportifs, on ne voulait pas de cette approche et on s’ingéniait, par tous les moyens, à s’en dissocier, au point de tomber bas dans la dérision. La démocratie de la chose sportive en accusait un sale coup de revers, par ces pratiques devenues monnaie courante dans le paysage sportif national.
Le brave président mis sur la sellette et vilement éjecté sans scrupule, se nourrissait pourtant, de détermination et de savoir- faire en termes de gestion entrepreneuriale, issue de sa formation et de son éducation intègre pour mettre à sa place, un « archaïsme féodal » sans charisme ni étoffe, encore moins autonomie. On dira dans ce sens comme dirait l’adage de chez nous : « Ce qu’on fonde en faux demeurera toujours faux ! ». Seul l’argent ne ferait aucunement le grand club dont rêve la communauté régionale, depuis des lustres. Répétons-le, ce ne sera que partie remise car tôt ou tard, le sérieux, la compétence et la démocratie triompheront dans ce secteur tel que tant d’autres.
Le Souverain n’a jamais cessé de le faire savoir dans ces discours de référence ! Trêve de mascarade alors dans un domaine qui sécrète les principes olympiques comme le prônait Pierre de Coubertin, l’historien et pédagogue français du siècle et écoulé.