La Rédaction
Sous le thème: « la politique nationale d’industrialisation », le Chef du gouvernement M. Aziz Akhannouch a présenté, lors de la séance mensuelle sur la politique générale du gouvernement devant la Chambre des Conseillers, les grands axes du Plan émergence, le Pacte national pour émergence industrielle, le Plan accélération industrielle et la Charte de l’investissement.
Les grands axes de la politique industrielle du Maroc :
Projets d’infrastructures :
- Le port Tanger Med classé premier port à conteneurs en Afrique et 4ème au niveau mondial ;
- Renforcement du réseau autoroute qui est passé de 80 kms en 1999 à 1800 kms ;
- La mise en place de plus de 1.800 Ha de foncier pour le secteur d’industrie ;
- Création de 150 zones industrielles ;
Les Commissions régionales unifiées d’investissement (CRUI) :
- 2012 projets dans divers projets d’industries traités par les Commissions régionales unifiées d’investissement (CRUI) ;
- des investissements de plus de 800 MMDH de dirhams ;
- la création de plus de 275.000 emplois directs.
Les zones d’accélération industrielle et des zones industrielles :
- la signature de 30 conventions portant sur les infrastructures industrielles pour un investissement de plus de 7,5 milliards de dirhams.
- Le lancement de 32 projets de création et d’élargissement de zones d’accélération industrielle, de zones industrielles et de zones d’activité économique ;
- une offre foncière industrielle supplémentaire de 3.705 hectares, soit 30 % de la superficie totale actuelle, au cours des trois premières années de l’actuel mandat.
- Le lancement progressif de la zone industrielle « La cité Mohammed VI Tanger Tech », en tant que modèle rayonnant du partenariat entre le Maroc et la Chine, d’une valeur ajoutée indéniable pour l’industrie nationale, puisqu’il s’agit d’une cité industrielle durable et intégrée de nature à contribuer à l’accélération de la dynamique économique à Tanger.
- Mise en place de deux zones industrielles dédiées à la défense en vue d’attirer des projets d’investissement dans l’industrie d’armement, de munitions, de matériel de défense et de sécurité, permettant de consolider graduellement la souveraineté stratégique dans le domaine de la défense nationale.
Banque de projets :
- 1864 projets d’investissement ont été identifiés dans les différentes régions du Royaume pour la diversification de l’économie nationale et le renforcement de la production locale en la matière ;
- Valeur d’investissement estimée à 119 MMDH, offrent de véritables opportunités d’investissement et de substitution des importations par des produits locaux ;
- Création de plus de 181.000 emplois directs ;
- Signature de 654 projets pour un investissement de l’ordre de 78 MMDH, ce qui permettra de générer plus de 89.000 postes d’emploi.
Les capitaux d’exploitation des projets industriels
- Multiplication par 10 du montant global des capitaux d’exploitation des projets industriels approuvés entre mai 2023 et novembre 2024, d’une valeur de 140 MMDH (nouvelle version de la Charte), en comparaison avec la période allant d’octobre 2021 à avril 2023, où le montant relevé était de 13 MMDH (ancienne version) ;
La Charte d’Investissement (2022)
- Amélioration duclimat des affaires et renforcement de l’attractivité du secteur industriel nouvelle Charte d’investissement (2022) : réduire les coûts d’investissement ;
- L’encouragement de l’investissement dans les secteurs constituant les métiers d’avenir : les industries électroniques, automobiles et d’aviation ;
- L’investissement dans les secteurs émergents : l’intelligence artificielle (IA), les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et la biotechnologie ;
- La simplification de 22 décisions administratives liées à l’investissement à travers une numérisation à partir de la plateforme électronique « CRI-Invest » ;
- Réduisant de 45% le nombre de documents requis, relatifs principalement à l’éligibilité des projets, à la mobilisation du foncier, aux autorisations de construction que les permis d’exploitation.
Les Centres Régionaux d’Invetissement (CRI) :
- Mise en œuvre d’une nouvelle vision pour les Centres Régionaux d’Investissement (CRI) ;
- Renforcement de rôles des CRI : la simplification des procédures d’investissement et l’élaboration des conventions ;
- Déléguer au niveau régional l’examen des dossiers d’investissement dont la valeur est comprise entre 50 et 250 MDH, après avoir doté les Commissions Régionales Unifiées de l’Investissement.
L’innovation industrielle :
- Le renforcement de l’innovation, recherche et développement pour permettre de développer l’intégration locale et renforcer la souveraineté industrielle du Royaume ;
- Mise en place d’un partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) pour la mise en place d’un programme de soutien à l’innovation industrielle ;
- Financement de 108 projets innovants d’un coût total de 615 MDH, dont la contribution de l’Etat s’est élevée à 264 MDH, couvrant divers secteurs industriels et technologiques.
Renforcement de secteur énergétique :
– Le lancement d’un projet stratégique pour la création d’une ligne électrique de très haute tension de 1.400 km entre le sud et le centre du Royaume (Dakhla Casablanca), d’une capacité de 3 gigawatts.
- Soutenir les entreprises industrielles, en maintenant la stabilité des prix de l’électricité ;
- Encourager les industries d’accéder aux énergies renouvelables moyennes tension à des prix compétitifs;
- Latransition énergétique : porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 52% d’ici 2030 ;
Filière de l’Hydrogène :
- Lancement de « l’Offre Maroc » pour le développement de secteur de l’hydrogène ;
- 40 demandes pour bénéficier des opportunités d’investissement déposées auprès de l’Agence marocaine pour l’Énergie durable (MASEN).
La stratégie nationale « Maroc digital 2030 » :
- Digitaliser l’administration et à faciliter l’accès aux services, ou à travers le développement de l’économie numérique et la création d’opportunités d’emploi ;
- Un budget global de 11 milliards de dirhams entre 2024 et 2026 ;
- Créer 240.000 emplois directs d’ici 2030 ;
- Un PIB de plus de 100 MMDH.
L’industrie marocaine de pointe
- Le secteur de l’automobile :
- 1er producteur en Afrique en Afrique : une capacité de production annuelle d’environ 700.000 véhicules ;
- Exportation vers plus de 70 pays ;
- Participation de tissu industriel locale à hauteur de 69% représentant plus de 250 fournisseurs de pièces ;
- Une valeur d’exportation de 148 MMDH en 2023, soit une hausse de 28,4% par rapport à 2022, et de 82% par rapport à 2019 ;
- Un développement des recettes d’exportation qui atteint 115 MMDH à fin septembre 2024, soit une hausse de 7% par rapport à la même période de 2023
- Mobilité électrique : le Maroc œuvre pour le développement des voitures électriques, nouvelles mouvance mondiale du secteur automobile ;
- Le Maroc produit, actuellement, trois types de voitures électriques.
- L’aviation :
- Le Maroc compte aujourd’hui 150 entreprises, dont le groupe Boeing et Airbus ;-
- Un chiffre d’affaires des exportations d’environ 20 milliards de DH à fin septembre 2024, soit une hausse de 20,2%.
Les autres secteurs industriels :
- L’industrie électrique et électroniquea réalisé une valeur d’exportations d’environ 19 milliards de DH en 2023, soit une augmentation de 21% par rapport à 2022, et 98,7% par rapport en 2019.
- L’industrie alimentaire : le secteur a réalisé un chiffre d’affaires de près de 185 MMDH en 2023.
- L’industrie pharmaceutique : Mise en place d’une unité de fabrication et de conditionnement de vaccins a été mise en place d’une capacité de production commune de 116 millions d’unités, pour un investissement de 2 MMDH, ce qui permettra de couvrir plus de 70% des besoins du Royaume et plus de 60% des besoins du continent africain.