Agadir 24-Saoudi El Amalki
On s’était longuement exalté de la luxuriance dont jouit le chef-lieu de Souss Al Alima, en paraphrasant l’illustre Mokhtar Soussi, en terme d’infrastructure culturelle, dans le cadre du PDU.
Un foisonnement en matière d’art et de culture dans leurs diversités de formes et d’expressions qui réjouissent le peuple de créateurs et d’intellectuels, toutes sensibilités et spécificités confondues.
On s’est toujours rappelé la médiocrité des projets à caractère culturel où les mordus des spectacles vivants trouvaient toutes les peines du monde à se procurer un espace idoine pour leur prestation qui nécessitaient des matériels en son, lumière et confort…
Aujourd’hui, ces affres dont souffraient aussi bien les artistes que les foules au sens de commodité et de convenance ne sont plus qu’un triste souvenir, puisqu’une panoplie de projets d’arts et de cultures hauts de gamme, est en cours de construction, à la grande satisfaction d’actuelles générations et tant pis pour leurs prédécesseurs qui ont vécu en revanche, les malheurs des années de vaches maigres ! La cérémonie solennelle de ce soir du 27 avril 2023, restera gravée dans les esprits de tout ce beau monde, car il symbolise concrètement la fin de l’ère de la modicité culturelle et artistique et inaugure la mise en marche de la nouvelle norme en technicité et qualité universelles.
Ce cérémonial mémorable fut rehaussé par la présence effective du chef de gouvernement, président de la ville, du ministre de la culture, du président de la fondation des musées du royaume du Maroc, du wali de la région Souss Massa, du président du conseil régional et d’une pléiade d’intervenants d’art et de culture. Après l’inauguration du nouveau musée de l’art contemporain d’Agadir, joliment pavoisé par les œuvres d’une myriade de plasticiens de la région et un don pictural d’une valeur de 70 millions de dhs, gracieusement dédié au pittoresque chef-d’œuvre de la ville, l’imposante assistance avait eu droit aux explications pertinentes et exhaustives du jeune directeur de la société Al Omrane, afférentes au joyau de toute une région qui n’est autre que le Grand Théâtre d’Agadir.
Une orfèvrerie de toute splendeur architecturale, de pas moins de 1060 places et dont les travaux se sont déjà entamés dans les règles de l’art. Une perle qui agrémente ce sursaut artistique de la ville-centre du royaume, longtemps demeurée orpheline de ce genre de réalisations d’envergure. On ne peut alors que saluer vivement cet intérêt manifeste qui fait de la cité renaissante de ses cendres, un havre de l’art et la culture dont les premiers jalons sont mis à présent, sous les faisceaux lumineux, lors de cette cérémonie resplendissante. Il faut bien reconnaître que tout le mérite de cette embellie insufflée par le Souverain, est à mettre à l’actif du staff régional, savamment et subtilement conduit par son chef de file !