fr.Agadir 24 /Saoudi El Amalki
On ne le dirait jamais assez ! ce n’est pas souvent les moyens qui font défaut dans les hôpitaux à travers le royaume, mais c’est bel et bien le comportement du personnel qui mène la vie dure aux patients. Bien sûr, on ne mettra jamais non plus tous le staff médical et infirmier voire administratif, dans le même panier, car il y a sans doute, des personnes intègres qui exercent un travail de citoyenneté exemplaire.
En revanche, bon nombre de leurs collègues dans les hôpitaux, les dispensaires ou centres de santé, brillent par leur négligence et leur incivisme. On citerait à cet égard, l’exemple d’une patiente nommée F.L à la psychiatrie d’Inezgane qui se fait casser le bassin on ne saurait pas trop d’ailleurs comment elle aurait pu se relever avec cette fracture, puisque rien ne s’infiltre.
Grâce à une mécéne qui s’est portée volontaire de payer les frais de l’opération chirurgicale, la malade avait subi cette intervention délicate, mais juste après, elle aurait été jetée à même le sol, seule dans une pièce se trouvant dans un état piteux, sans hygiène ni suivi médical, selon les photos dont on dispose de quelques unes.
La désinvolture flagrante à laquelle la patiente aurait été soumise, fraîchement opérée lui aurait causé l’infection inévitable.
Voulant sans nul doute débarrasser de cette corvée, on demandait à sa famille d’acheminer la malheureuse vers l’hôpital Hassan II d’Agadir, mais aussitôt, elle a été ramenée à Inezgane, probablement suite à l’intervention auprès du responsable du secteur à Inezgane.
A présent, d’après des témoignages émanant de la psychiatrie, on aurait rétabli cette situation désolante, par la prise en charge de la malade, après maints appels protestataires et rapports médiatiques relatant l’état déconcertant de la patiente.
On aurait visiblement interdit à la famille de la voir, sous prétexte que son cas ne s’y prêterait pas, à cause de son agitation, selon les médecins et les responsables de l’hôpital. Jusqu’ici, la famille et en particulier sa maman, est interdite de voir la malade et de s’enquérir de sa santé. Une situation jugée « inhumaine » qui exaspère toujours la mère à bout de patience. D’autre part, on croit bien savoir, d’après des témoignages dignes de foi que souvent dans la psychiatrie, des petits malins sans aucun scrupule se seraient permis d’abuser des patientes après les avoir ligoter pour s’adonner à cet acte odieux.
A chaque fois, les bourreaux s’en sortent en prétextant que la femme « violée » n’est qu’une « folle », ne réalisant pas ce qu’elle dit et de ce fait, on ne la croirait pas. Le cas d’une femme S.A, victime de l’agissement abominable ne souffre d’aucun contredit, heureusement qu’elle se soit rétablie de ce cauchemar grâce à la prise en charge assurée par sa belle sœur. Pour remédier à cette horreur, il va donc falloir équiper la psychiatrie de caméras pour en détecter les auteurs pervers.