Ce lundi 4 décembre 2023, le Maroc a procédé au lancement du premier Plan stratégique national intégré, pour la période 2024-2030, pour la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine 5VIH) et les infections sexuellement transmissibles et les hépatites virales dans la région de la méditerranée oriental.
Ce premier Plan stratégique national intégré sur les droits de l’Homme liés au VIH, à la tuberculose et aux hépatites virales, dans le but de renforcer les droits en matière de santé dans le cadre d’un partenariat entre le ministère et le Conseil national des droits de l’Homme signé par Khalid Ait Taleb et la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach.
Ce plan est conjointement signé entre Ait Taleb et Nathalie Fustier, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Maroc.
Cette rencontre est aussi couronnée par la signature d’autres accords et conventions, à savoir un accord de subvention du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme entre le ministre et la présidente du Comité de Coordination Maroc, Pr. Zoubida Bouayad, en plus d’une convention de partenariat avec les présidents des organisations non-gouvernementales dans le cadre de la subvention du Fonds mondial.
Dans le même contexte, le directeur de l’Epidémiologie et de Lutte contre les maladies, Dr. Mohamed El Youbi, a également signé les Plans sratégiques régionaux intégrés 2024-2030 avec les directeurs régionaux de la Santé et de la Protection sociale, et une convention de partenariat sur le dépistage communautaire du VIH et de l’hépatite virale C avec les présidents des ONG.
L’objectif de cette cérémonie est de mettre en avant les actions entreprises et les domaines d’intervention qui visent à placer le Maroc sur la bonne voie pour éliminer le sida d’ici 2030, en tant que problème de santé publique, conformément aux objectifs de développement durable.
Le Maroc a obtenu des résultats positifs après 35 ans de lutte contre le sida. Ainsi, la prévalence nationale de ce virus reste faible (0,07 %), avec une proportion de 78% des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique, parmi lesquels 95% sont mis sous traitement antirétroviral. Parmi eux, 93% ont négative leur charge virale et ne transmettent plus l’infection.
Ainsi, fin 2022, plus de 16.000 personnes vivant avec le VIH sont sous antirétroviraux et bénéficient de la prise en charge gratuite par le ministère.