La Rédaction
Dans le cadre des préparations techniques pour accueillir la Coupe du Monde 2030, la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargé de la transition numérique et de la réforme de l’administration, Amel El-Falah Seghrouhni, affirmé des démarches visant à renforcer les infrastructures numériques au Maroc,
La ministre a indiqué que le Maroc vise à couvrir 25 % de la population avec des services de la 5G d’ici 2026, avec un objectif d’atteindre les 70 % d’ici 2030. La priorité sera donnée aux villes qui accueilleront les événements de la Coupe du monde afin de garantir la préparation des infrastructures numériques pour cet événement mondial. Selon des sources concordantes, il s’agit des villes suivantes : Casablanca, Rabat, Kenitra, Marrakech, Fès, Agadir et Tanger
Le plan comprend également la mise en œuvre de la deuxième phase du « Plan National Haut Débit » (PNHD2), visant à couvrir 1 800 zones reculées avec un débit Internet d’au moins 2 Mbps. Ce projet, qui sera réalisé 15 mois, reflète l’engagement du gouvernement à réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales.
Dans le cadre de l’accélération de la numérisation des services publics, afin d’améliorer leur efficacité et de faciliter à ces services, Mme la ministre a annoncé le projet visant à connecter 6.300 sites administratifs à la fibre optique d’ici 2026, en parallèle avec l’équipement de 5,6 millions de foyers en services Internet d’ici 2030.
Concernant la transformation numérique, la ministre a annoncé la formation d’une équipe de travail commune regroupant les secteurs public et privé, les universités et la société civile, afin de suivre la mise en œuvre des recommandations de l’UNESCO concernant l ‘intelligence artificielle (IA). Elle a également affirmé la poursuite du soutien aux petites et moyennes entreprises à travers des programmes tels que « DigiTPME », pour les aider à relever les défis du marché numérique.
Ces projets mettent en avant la vision du Maroc de devenir un leader dans le domaine numérique, tant au niveau africain qu’international. Ces efforts visent à renforcer l’innovation dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’industrie, tout en soutenant l’économie numérique durable et en spécifiant la fracture numérique entre les différentes catégories de la société.