fr.Agadir 24/Saoudi El Amalki
A l’instar de la quasi-totalité des villes du pays, la salle de la Wilaya était prise d’assaut par les chefs d’établissements de l’éducation nationale, tous cycles confondus, relevant de la province d’Agadir Ida Outanane.
L’objectif étant d’inciter les apprenants à regagner leurs classes, suite à l’interruption des études causée par les grèves qui ont duré pas moins d’un mois et demi, dans l’ensemble du pays.
Placée sous le mot d’ordre du retour à l’école, cette réunion, présidée par le Wali, fut marquée par une ambiance plutôt de prise de conscience quant à la nécessité de mettre fin à ce gâchis dont est victime une nuée d’élèves en périlleuse déperdition.
« Il est grand temps que nos enfants recouvrent leurs classes après des semaines de décrochage qui porterait préjudice non seulement à leur sort, mais aussi à celui de toute la Nation », a rappelé le Wali de la région Souss Massa au cours de son appel en prophétie.
D’un ton affectueux et persuasif, la directrice de l’académie régionale d’éducation et de formation s’adressait à l’assistance, sans doute, fort « amadouée » par ce vocable plein d’émotion dont faisait usage la responsable en « mère Teresa », prix Nobel de la paix en 1979. Pour sa part, le directeur préfectoral n’hésitait pas de rendre hommage à cette composante de taille, considérée comme la cheville ouvrière du système éducatif qui grâce à elle et son impact avéré, les enseignants sont peuvent réintégrer les classes. Après quoi, une dizaine d’allocutions a enrichi le débat, tout en se réjouissant de la venue en leur sein un ancien ministre dont le dossier de l’enseignement n’est point étranger.
Il convient de dire que ce rassemblement était surtout tel un retentissement ardent dans les cœurs et les consciences de ces directeurs et les associations des parents d’élèves, en tant que leurs véritables partenaires dont leur tractions furent également solidaires dans cette crise.