fr.Agadir 24/Saoudi El Amalki
L’association AWAL libertés en étroit partenariat avec l’association Femmes du Sud ont organisé jeudi écoulé une table ronde, en présence d’un parterre d’acteurs et d’experts dans le domaine de la femme et la famille, en parfaite corrélation avec le débat public sur le code de famille. Après le mot de bienvenue de la présidente de l’association Femmes du Sud, Fatima Ouizadi, tout au long duquel elle a mis en exergue la nature et les objectifs de cet important événement, la présidente de l’association AWAL, Nezha Skalli, a pris la parole par la suite, afin de mettre l’accent sur cette structure qui a jugé bon de choisir ce nom Amazigh qui signifie tout d’abord la diversité linguistique et culturelle de notre constitution identitaire, mais également la parole qui, à travers elle, on détruit les tabous et les interdictions fortuites.
Par ailleurs, l’intervenante a passé en revue l’importance de la place de choix que revêt la femme dans l’épanouissement de la la famille, en termes de l’éducation et de la sécurité. Dans ce contexte, il est judicieux de constater que le mouvement féminin et la société civile est en passe de se mobiliser pour venir à bout des défaillances qui persistent encore dans le parcours de la famille et de la femme en particulier.
La thématique choisi pour cette table ronde à savoir : « Pour des familles marocaines espaces d’égalité, d’inclusion, de sécurité et de solidarité » s’insère en fait dans l’esprit de combat que le collectif féminin mène dans ce contexte. L’ancienne ministre met en valeur les multiples points du mémorandum de son association, fondé essentiellement sur l’égalité et la justice. Après quoi, modérée par Rachida Tahiri, secrétaire générale de l’association AWAL, cette table ronde fut rehaussée aussi par les allocutions de R’kia Mounir, membre de la commission régionale des droits de l’homme sur les tâches et défis de mutations sociétales, de Kenza Kassimi, sociologue, professeur à l’université Ibn Zohr à Agadir, sur les familles marocaines en crise face à la nécessité de reconsidérer leur situation, de Yassine Rafya Benchakroune, membre du bureau de l’association AWAL sur les enjeux et stratégies pour la reconnaissance des pleins droits des enfants quelle que soit leur situation familiale, de Farida Bennani, chercheuse sur le mariage des familles ou pédo-mariage : causes, impact et éléments de solution. Cette pertinente conférence fut ponctuée par une saynète de sensibilisation de la troupe théâtre Aquarium, mise en scène par Naima Zitan et enfin des recommandations par Najate Bouzri, vice-présidente de l’association AWAL.