Le quartier Id Dalha, l’une des composante de l’agglomération de l’ancienne Medina de Tiznit ; lieu du culte et des écoles coraniques, a abrité le samedi 14 janvier 2023 ; chez une famille connue par sa générosité ,sa solidarité et sa noble hospitalité( la famille Adohane) ; une retrouvaille populaire d’amis pour commémorer comme d’habitude dans la simplicité ; « le nouvel An Amazigh. »
Une nostalgie qui témoigne de l’attachement indéfectible au patrimoine Amazigh, par la même manière des ancêtres, avec la même ferveur, le même recueillement, les mêmes valeurs et traditions qui font partie intégrante de notre culture Nationale dans toute sa diversité et sa pluralité.
Une célébration par un ensemble, d’artistes, notables, d’acteurs , économiques, culturels, sportifs et sociaux , qui revêt une grande importance et vise à sauvegarder le patrimoine culturel immatériel Amazigh.
Lahoucine Amri , sociologue et animateur de cette soirée, a donné des éclaircissements, sur les plats préparés pour Id Yenayr en mettant en évidence les ingrédients constituant le plat collectif de (Ourquimnes). Un plat affirme-t-il de solidarité et de partages entre les voisins pour souhaiter le nouvel an Amazigh .
Taib Amri professeur retraité a mis en exergue , la similitude du calendrier Amazigh avec le calendrier Julien par le décalage de la réforme du calendrier Grégorien. Une référence culturelle, conclut-il, employée par les Amazigh pour régler les travaux agricoles saisonniers.Amzil belkace a expliqué minutieusement , la préparation du plat incontournable : (Tagoulla), une purée, affirme-t-il composée de semoule d’orge, avec un bol décoratif ( plein de l’huile d’argan) qui fait la singularité de cette célébration. On enfonce à l’intérieur du plat un noyau de datte appelé( Aghourmi) sensé porté bonheur à la personne qui le trouve, ajoute-t-il.
Pour sa part, M. ramzi Mustapha enseignant artiste a donné un aperçu a cette occasion sur l’art des « rouwaiss » et son développement dans le territoire de tiznit en l’occurrence explique-t-il : l’artiste Abouche Tamassite, le Maestro Haj bélaid, Mahdi ben m’bark, Mohamed Damssiri, Bizmaoun et d’autres…qui ont trouvé une terre fertile à Tiznit, vu sa situation, géographique au carrefour des convois commerciaux, ce qui a fait de Tiznit affirme-t-il un berceau de réhabilitation de la chanson Amazigh.
La soirée a été distinguée par une animation musicale par les célèbres artistes Bassiid Lahoussine et Benagra ahmed ( chansons Izzanzarnes et Amouri M’bark).
Issam Assabir, l’animateur sportif a été la surprise de cette festivité. Il a retrouvé « Aghourmi » est déclaré le chanceux de l’an Amazigh 2973 . Bonne année Amazigh.