Halimi Abdallah ([email protected])
En collaboration avec la Faculté des Sciences, Université Ibn Zohr, Agadir, l’Association Marocaine pour la Promotion de la Santé (AMPS) et la Commission Consultative de Bioéthiques célèbrent les 22 et 23 avril 2022 la Journée Mondiale de la Santé, un événement scientifique placé sous le thème : « Notre Planète, Notre Santé ».
A l’ouverture de ces journées, le Vice-président de l’Université a mis l’accent sur les différentes actions menées par l’homme qui impactent à plusieurs niveaux notre environnement, à savoir : la pollution de l’atmosphère, la nuisance sonore, le bien-être des individus, l’emploi massive des pesticides dans la production. Il a rappelé qu’il est temps de donner plus d’importance à ces actions et trouver des solutions et de limiter ces conséquences directes sur notre santé.
Dans son intervention, M. le Vice doyen de la Faculté des sciences a fait savoir que « la santé et l’environnement sont des enjeux intimement liés, qui interagit l’un sur l’autre. Ces enjeux restent donc intrinsèquement liés mais distincts, d’où une approche transversale s’avère très importante».
Pour le président de l’AMPS, M. Imad Soussou, médecin du travail : « la santé est au cœur du développement durable ». Il a ajouté que les 17 objectifs de l’Agenda 2030 « sont interpellés et ne peuvent être réalisés séparément ». Il a rappelé que le 3ème objectif de l’Agenda « Bonne santé et Bien-être » a pour objet de « de permettre à tous de vivre en bonne santé, de permettre le bien-être de tous et à tous les âges ». M. Soussou a tenu à rappeler que « la santé est un secteur intersectoriel et multidimensionnel. La santé est en étroite relation avec l’éducation de qualité, la pauvreté, le changement climatique, la protection de l’environnement, les Droits de l’Homme ».
De sa part le Professeur Mohamed Nejmeddine, Virologue-Immunologiste, Président de la Commission Consultative de Bioéthiques (CCBE) a précisé que « l’objectif de ces journées est de sensibiliser les étudiants aux enjeux de la santé dans ce monde globalisé et où ces enjeux sont globaux et que l’amélioration de notre santé est étroitement liée à l’amélioration de l’environnement ». M. Nejmeddine a ajouté que « la santé de l’homme dépend des interactions qui existent entre celui-ci et l’écosystème où il vit ; la preuve la pandémie COVID-19 qui a touché toute la planète et toute l’humanité qui tire son origine entre ce déséquilibre entre l’Homme et son environnement». Il a fait savoir que l’approche des Nation Unies « We have only one planet : our health and our future rely on it » vise « le maintien et l’amélioration de la santé doivent être au centre des politiques publiques et programmes de recherches et dans lesquelles les des acteurs doivent interagir dans le but d’améliorer la santé des individus à l’échelle globale ». On doit donc se préparer sérieusement aux défis de la santé qui nous guettent dans le futur à travers la sensibilisation, objet de des journées, ajoute-t-il.
Prendront part à ces journées des professeurs, des chercheurs et médecins, des virologues, des chirurgiens, des neuro-chirurgiens, des biologistes, des géographes, qui animeront des débats, des tables rondes et des ateliers sur la promotion de la santé à thématiques variés : la médecine traditionnelle et la e-santé, principes et fondamentaux de la promotion de la santé, équité et promotion de la santé, promotion de la santé et développement durable, changement climatique et santé, post-covid : les leçons à retenir et les dispositions à prendre au futur.