fr.Agadir 24/Saoudi El Amalki
Il semble bien que le mégaprojet hispano-marocain relatif au tunnel maritime via le détroit de Gibraltar, est rené de ses cendres. La coupe du monde 2030 qui aura sans doute, ravivé cet ancien rêve mettrait des ailes aujourd’hui dans les actions communes de ces deux royaumes frontaliers.
A croire, la presse ibérique, la colossale réalisation tant attendue, serait déjà en phase embryonnaire, à un rythme rassurant, projetant un achèvement dans cinq ans de travaux compte rendu des études qui ont donné le feu vert aux constructions.
Il est bien certain que la fondation de cette installation d’envergure n’est pas aussi simple que l’on peut croire. Déjà lancée vers la fin des années 70, cette épreuve initiée par le Roi du Maroc, feu Hassan II et le Roi d’Espagne, Juan Carlos 1er, ambitionnait de de s’ériger en relai des deux continents afro-européenne, par un passage sous-marin, à travers le détroit de Gibraltar. Durant quatre décennies, les deux pays riverains ne cessaient de revigorer cette idée qui leur tenaient à cœur, par le biais de deux entreprises ad hoc, la SNED, côté marocain et la SECEGSA, côté espagnol pour déblayer le terrain et baliser le chemin vers la faisabilité du projet de grande utilité commune. Actuellement, avec l’aide de cette opportunité qui parvient à point nommé, de par le rapprochement étroit qui unit désormais les deux nations à proximité et la candidature pour la tenue tripartite de la plus prestigieuse messe du mondial 2030, le projet en question sera sans nul doute doute, à une accélération des deux parties afin de le préparer à la veille de la date butoir du jour J.
Il va sans dire que cette réalisation de haute intensité serait de nature à raffermir davantage les rapports d’interchangeabilité entre les deux pays, d’une part part et de consolider les relations de connectivité plurielle intercontinentale, avec en particulier l’Union Européenne avec laquelle le Maroc entretiens des échanges soutenus. En fait, les deux alliés de marque qui ont réédité ce long parcours d’amitié, depuis la visite solennelle de Pedro Sanchez au Maroc en 2022 et les nouvelles déclarations très favorables envers le Maroc, sont décidés de faire aboutir ce grand défi au service des deux peuples respectifs. La volonté y est donc entre les deux partenaires, convaincus par cette entreprise qui les taraude depuis déjà longtemps. Le tunnel du réseau ferroviaire qui traversera sous la Méditerranée un itinéraire de pas plus de 14 miles, serait à coup sûr, le projet du siècle dont les retombées positives ne seront que foncièrement bénéfiques pour les peuples correspondantes et les continents avoisinants.