L’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine a révélé la vérité sur ce qu’on disait être des inscriptions historiques de « Tifinagh » trouvées dans la région de Sidi Abed à Doukkala, dans la province d’El Jadida, largement circulé sur les réseaux sociaux au cours des deux derniers jours.
Les services régionaux du secteur de la culture se sont déplacés sur le site et ont pu accéder à la roche qui contenait ces inscriptions afin de les étudier et de les documenter. Ils ont également mené des investigations approfondies dans la région en coopération avec les autorités locales, selon un communiqué de l’INSAP.
La roche qui a été retrouvée et dont les photos ont circulé sur les réseaux sociaux est une pierre tombale portant une inscription funéraire, qui est une ligne verticale écrite en lettres libyennes « Libequis ». Ces sont les lettres dans lesquelles la langue amazighe a été écrite dans le passé, dont les lettres « Tifinagh » ont été dérivées, a ajouté L’institut.
De même, l’Institut a enregistré que ces inscriptions appartiennent à l’ère ancienne avant l’avènement de l’islam, sur la base de l’examen des images mené par Abdel Aziz Al-Khayari professeur au même institut, spécialisé dans les écrits anciens.
Ces inscriptions sont similaires à d’autres inscriptions trouvées précédemment dans Ain Al-Jumaa au sud-ouest de Casablanca, Sidi Al-Arabi dans la banlieue d’Al-Muhammadia, Al-Nakhila dans la région de Settat, et Souk Al-Jumaa dans la région d’Al-Maaziz, selon la même source.
Ces inscriptions, dont les symboles d’écriture ne sont pas encore déchiffrés, pourraient contribuer à l’avenir à éclairer les caractéristiques de la langue amazighe ancienne, dont les connaissances sont encore très limitées, et qu’elles sont d’une grande importance du point de vue historique, culturel et écrit, car ils sont considérés comme des indicateurs clairs et des preuves concrètes de la reconstruction de la région à l’époque antique, souligne la communication.
