Tiznit. Brahim Lemzanad présente son ouvrage « L’Art des rouaiss ».

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Agadir 24                                                                               Mohamed Dadsi

 

 Dans le cadre des festivités « TEFLOUINE » organisées à Tiznit pour la célébration du nouvel an Amazigh 2973 ; l’ouvrage « Art des rouaiss »a été présenté le dimanche 15 janvier 2023 par le docteur Bouyacoubi lahoucine, lors une rencontre au cœur de la médina de Tiznit.

  1. Anir Buoyakoubi s’est félicité du choix de « teflouine » pour cette festivité grandiose commémorant « Id yenayr » 2973, visant la mise en valeur de l’ancienne médina, qui est , précise-t-il, par une manipulation coloniale véhiculant des stéréotypes négatif ; devenue la ville des indigènes, face à une ville nouvelle, regroupant un urbanisme moderne

 « Teflouine »  pour boyakoubi ; est une volonté pour parvenir à une réhabilitation de l’ancienne médina, conformément à une nouvelle conception, enorgueillir , chérir sa mémoire, son histoire, sa civilisation et ses valeurs humaines.

 

Dans une présentation  de l’ouvrage « Art des Rouaiss »,M. Anir a souligné que cette rencontre, est un débat et une réflexion et non une information, surtout dans une ville comme Tiznit( berceau de cet art). les objectifs et buts de l’ouvrage, précise-t-il, visent à opérer une mobilisation contenue pour mettre en valeur les caractéristiques de notre identité culturel et comment peut-on, la réinvestir dans l’industrie culturelle.

 

 Dans une déclaration à Agadir24, l’auteur de l’ouvrage a relevé que cet Art des «  rouaiss » est exceptionnel et unique par sa spécificité liée au territoire ou il s’est développé. Cet art précise-t-il a connu une mutation depuis le début du siècle dernier. ce sont des Troubadours,  qui se sont installés dans des milieux urbains ( Casa, Marrakech, Sous ,Tiznit), c’est une communauté de voyage qui , indique-t-il se nourrit des territoires qu’elle traverse, qui ne vit pas comme l’ Ahouach ou la pratique est communautaire. Ces derniers, ajoute l’auteur,  vivent avec d’autres communautés, d’autres composantes uniques ,mais   ils arrivent à se nourrir l’un de l’autre , c’est pour cela  que cette musique est extrêmement riche, parce qu’elle est en perpétuelle mutation.

 Un travail de terrain de recherche de 2ans, d’enregistrement et de vérification académique, conclut M. Lemzanad.

 

 

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